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Archivesen ligne. Fonds administratifs; Fonds iconographiques; Archives audiovisuelles; 10 ans d’Internet; 10 ans d’Internet; Les périodiques; Fonds privés; L’atelier des archives. Outils pédagogiques; Ateliers pédagogiques 2022-2023; Ateliers pédagogiques 2021-2022; Ateliers pédagogiques 2020-2021; Ateliers pédagogiques 2019-2020 LeMagazine en ligne. Retrouvez toute l’actualité de la Seine-Saint-Denis dans votre magazine en ligne. Reportages, dossiers, portraits, agenda : posez un nouveau regard sur la Seine-Saint-Denis. {{sel_mag.tag}} {{sel_mag.date}} {{sel_mag.titre}} {{sel_mag.chapo}} Retrouvez les anciens numéros du magazine de la Seine-Saint-Denis. N°110 - Le Magazine de la Seine Lacomposition des fonds des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis a été conditionnée par l’histoire particulière et récente de ce département. Les archives publiques antérieures à la mise en place des nouvelles administrations départementales (1964-1968) représentent un volume peu important. Elles proviennent pour l Datede mise en ligne : 27/05/2019 Notes : Documents conservés aux archives départementales de Paris. Communiqué par : Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis, France . Notes : Documents conservés aux archives départementales de Paris. AccueilArchives numérisées les gens Recensements de population Dénombrements et recensements de population à Saint-Denis (1794-1921) Les premiers dénombrements des habitants de Saint-Denis, datés de l’an III à l’an XI, ont chacun a donné lieu à l’établissement d’une liste nominative. nonton film prison break sub indo lk21. Enfin ! Avec l'ouverture du portail "de l'histoire des familles et des populations" de Seine-Saint-Denis, les généalogistes poussent un soupir de soulagement, car désormais, il n'y a plus qu'un seul département à ne pas proposer d'état civil en ligne et c'est le Gard vers lequel tous les regards se tournent désormais.... La Seine-Saint-Denis propose donc depuis quelques jours l'état civil des villes de Seine-Saint-Denis de 1523 à 1918 pour les baptêmes, naissances et mariages et jusqu'en 1922 pour les décès. C’est la collection communale qui a été privilégiée pour plusieurs raisons. Tout d'abord, parce que les registres paroissiaux conservés par les communes sont globalement plus anciens, plus complets et de meilleure qualité. Il y a aussi le fait que la collection du greffe a presque entièrement disparu pour les registres paroissiaux et d'état civil originaux antérieurs à 1860 pour les 24 communes de l'ancienne Seine incendie du palais de Justice, 24 mai 1871, soit plus de la moitié des 40 communes de l'actuel département. Enfin, les registres d'état civil de la collection du greffe sont incomplets à partir des années 1890 environ, en raison de la cessation du report des mentions marginales par les greffiers loi n°89-18 du 13 janvier 1989, article 75. Pour information et toujours à propos de l'état civil, le portail de la Seine-Saint-Denis comporte un utile rappel plusieurs services d'archives communales proposent l'état civil et d'autres types de documents d'archives en ligne. C'est le cas des villes d'Aubervilliers, de Pantin et de Saint-Denis dont les archives départementales fournissent les liens d'accès. Enfin, n'oubliez pas les deux autres ressources disponibles sur le portail des AD 93 les recensements de population de 1821 à 1936 et les listes électorales de 1839 à 1939. Pour ceux qui ne connaîtraient pas les dessous de cette opération de numérisation, on la doit aux Mormons. A la suite d'une convention signée entre le département et Familysearch, c'est un salarié de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours qui a procédé quasiment seul à toutes les opérations de numérisation, cahier par cahier, du 15 janvier 2018 au 31 août 2019 sur la seule station de numérisation possible en raison de la capacité d’accueil des locaux. Pas moins de images sont sorties de ses mains... Tout n'est d'ailleurs pas encore en ligne. Il reste à publier les tables de successions et d’absences 1639-1966 et aussi les répertoires des notaires 1590-1952. Pour l'instant, aucune date n'a été avancée pour la publication de ces sources. Mais peut-être faut-il auparavant régler quelques problèmes de lenteurs du site avant d'y ajouter de la matière première... Liens Site Internet des archives de la Seine-Saint-Denis Portail "de l'histoire des familles et des populations" de la Seine-Saint-Denis Seine-Saint-Denis un nouveau portail en attendant l'état civil fin avril Informations pratiquesActualitésQui sommes-nous ?Venir aux Archives de ParisContacter les Archives de ParisConsulter des documents d'archivesReproduire des documents d'archivesRèglement général européen sur la protection des données personnelles RGPDRecherchesAide à la rechercheRecherches à distancePrésentation des fondsInventaires en ligneRecherches topographiquesProfits illicitesCommunicabilité des archivesArchives numériséesPrésentation des archives numériséesÉtat civil de ParisSources généalogiques complémentairesFonds judiciairesDocuments iconographiquesArchives fiscalesHommages aux victimes des attentats de 2015Dessins et modèles 1847-1961Aide sur les archives numériséesRéutilisation des informations publiques Offre éducativeLe service éducatifAteliers pédagogiquesDocuments pour la classe Seine-Saint-Denis la mortalité infantile toujours au plus haut Publié le 16 août à 1154Mis à jour le 16 août à 1202LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 8/9. Malgré des alertes depuis plusieurs années, la mortalité chez les enfants de moins d'un an est toujours 50 % plus élevée dans le département que dans le reste de la France. Un phénomène qui a plusieurs causes, toutes baignade dans la Seine un jeu collectif mais un chrono serré Publié le 11 août à 1411Mis à jour le 11 août à 1458LA SEINE FUTUR BASSIN DE NAGE FRANCILIEN 5/6. A deux ans des Jeux Olympiques, les Echos reviennent sur l'un des projets les plus fous du territoire, faire nager les sportifs, puis les habitants dans ce fleuve. La Mairie de Paris, appuyés par la région et l'Agence de l'eau déploie des moyens financiers et techniques colossaux pour atteindre cet objectif. Pourtant, certains Etablissements Publics Territoriaux chargés des travaux de dépollution du fleuve craignent de ne pas être au à l'IVG est encore insuffisant en Seine-Saint-Denis Publié le 11 août à 1100Mis à jour le 11 août à 1104LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 7/9. Malgré plusieurs projets en cours, l'offre de soins est encore très insuffisante dans ce département de banlieue parisienne. Alors que le territoire compte l'un des plus forts taux d'IVG de France, son accès reste l'oncologie tente de se structurer en Seine-Saint-DenisPublié le 8 août à 1100LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 6/9. La création en mars dernier, de l'Institut de Cancérologie multisites du Nord-Est Parisien vise à élaborer des parcours cohérents pour les patients du département, aujourd'hui poussés à l'exode vers prévention, premier levier pour améliorer la santé en Seine-Saint-DenisPublié le 4 août à 1145LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 5/9. Absence de couverture sociale, méconnaissance du parcours de soins, visite médicale tardive... Les habitants du département sont trop peu intégrés au système de santé. Les collectivités mettent donc en oeuvre des dispositifs de de Montreuil toujours plombé par ses emprunts toxiquesPublié le 1 août à 1400LA SEINE SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 4/9. Des emprunts contractés en 2008 par le CHI André Grégoire, dont les intérêts sont montés à 78 % après la crise des subprimes l'empêchent d'investir à nouveau, malgré les nombreux plans sociaux et aides d' Grand Paris Nord, futur fleuron de la santé en Seine-Saint-DenisPublié le 29 juil. à 1100LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 3/9 Le futur Hôpital Grand Paris Nord de Saint-Ouen devrait permettre aux habitants de Seine-Saint-Denis d'avoir accès à un équipement de pointe. Mais son ambition en nombre de lits pose 69 cabinet de curiosité du cinema francilienPublié le 29 juil. à 1000L'ILE DE FRANCE A LA POINTE DU SEPTIEME ART 5/7. Cet été, Les Echos vous proposent de parcourir la région parisienne à la rencontre des métiers de l'industrie du cinéma. C'est à Montreuil qu'a été créée la célèbre cicatrice d'Agathe Rousselle dans Titane. Cette prothèse de cinéma, comme des centaines d'autres, est la spécialité de CLSFX - Atelier 69, une entreprise discrète qui permet aux réalisateurs de transformer les visages de leurs comédiens sans faire appel aux effets Chinois d'Aubervilliers, une grande famille d'entrepreneursPublié le 26 juil. à 1100Mis à jour le 27 juil. à 1135CES COMMUNAUTES ETRANGERES D'ILE-DE-FRANCE 1/6 Installée depuis les années 2000 à Aubervilliers, la communauté chinoise de Seine-Saint-Denis, héritière des grossistes de Paris, conserve un esprit entrepreneurial investit plus d'un million d'euros pour garder ses médecins libérauxPublié le 25 juil. à 1000LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 2/9. Confrontée à la même pénurie de médecins que le reste de la Seine-Saint-Denis, la commune a accepté de subventionner la rénovation d'un centre de santé, et d'en racheter un autre. Malgré cela, le manque de généralistes est toujours Seine-Saint-Denis, premier désert médical de FrancePublié le 22 juil. à 1100LA SEINE-SAINT-DENIS, UN DESERT MEDICAL QUI SE SOIGNE 1/9. 92,8 % du département est désormais considéré par l'ARS comme un désert médical avancé. En plus de la pénurie nationale de soignants, le manque de stage et les agressions de médecins sur le territoire empêchent de trouver des remplaçants aux libéraux Paris VIII monte un contre-modèle de junior entreprisesPublié le 21 juil. à 900DU NEUF DANS LES CAMPUS FRANCILIENS 7/12. Cet été, Les Echos passent en revue les nouveautés des facs et des grandes écoles. Avec Coop'en 8, une coopérative éphémère, et une nouvelle junior coopérative » à la rentrée, l'université de Vincennes à Saint-Denis veut former à l'entrepreneuriat sans renier ses promoteur REI Habitat veut encourager les promoteurs à la reforestationPublié le 20 juil. à 826Avec son nouveau dispositif un immeuble, une forêt », le promoteur de Seine-Saint-Denis veut encourager les constructeurs à replanter des arbres pour toute construction en Aulnay-sous-Bois se dote d'une mini» Station FPublié le 19 juil. à 1609Au sein de la ZAC Val Francilia, le futur campus numérique de la mission locale accueillera des formations, un fablab et des cours d'entrepreneuriat pour les jeunes de la ville, grâce à des partenariats avec Microsoft, Apple, Simplon ou encore universités de Nanterre et Saint-Denis vont prêter main-forte aux associations locales Publié le 19 juil. à 900Mis à jour le 19 juil. à 1806DU NEUF DANS LES CAMPUS FRANCILIENS 3/12. Cet été, Les Echos passent en revue les nouveautés des facs et des grandes écoles. L'Université Paris Lumières, qui regroupe les deux facultés, débute son programme TerSol » qui prévoit l'organisation de projets et l'échange d'expertise avec plusieurs associations de grande proximité dans les quartiers de la politique de la suggestions de la rédaction pour passer l'été en Seine-Saint-DenisPublié le 13 juil. à 1203Entre séjours à la campagne pour les enfants, croisières sur les canaux et activités culturelles ou sportives, difficile de choisir son programme d'été en Seine-Saint-Denis. Les Echos vous proposent une sélection des incontournables de cet été de Relance plus d'un milliard d'euros déjà fléchés en Seine-Saint-Denis Publié le 13 juil. à 1103Mis à jour le 13 juil. à 1157La Seine-Saint-Denis est l'un des départements qui a profité le plus du plan de Relance. Le territoire a totalisé 1,2 milliard d'euros de subventions à destination des collectivités, entreprises et particuliers depuis Zalio nommé président du Campus CondorcetPublié le 12 juil. à 1449Mis à jour le 12 juil. à 1547Ce sociologue et ancien président de l'ENS vient d'être nommé à la tête de ce projet ambitieux d'enseignement et de recherche, à cheval entre Paris et la Seine-Saint-Denis. Entre sortie de pandémie, achèvement du projet immobilier et recrutement, sa rentrée s'annonce 2024 le centre aquatique d'Aubervilliers définitivement validéPublié le 12 juil. à 943Une nouvelle mouture du projet, sans le solarium qui aurait empiété sur les jardins ouvriers des Vertus, a finalement été validée par la cour administrative d'Appel de Paris, après de nombreux heures la Seine-Saint-Denis se conforme à la loi, mais créé des exceptionsPublié le 7 juil. à 1842Ce jeudi 7 juillet, le Conseil départemental a voté un nouveau règlement visant à augmenter le temps de travail annuel de ses agents pour atteindre les heures annuelles, conformément à la loi. Des jours de récupération supplémentaires sont cependant accordés pour les métiers pénibles. Le Département a, par ailleurs, voté une augmentation des Saint-Denis, l'immeuble Niemeyer accueillera les services de l'Etat et des activités culturellesPublié le 7 juil. à 1331Le protocole d'accord pour l'occupation partagée de la DRIEETS et des collectivités locales du bâtiment a été signé mercredi 6 juillet. Les travaux devraient débuter en 2023 pour une livraison en redonner du lustre au bureau, une manne pour les aménageurs Publié le 7 juil. à 817Mis à jour le 7 juil. à 1743Les prestataires sont sollicités par les entreprises pour redonner le goût à leurs salariés de revenir dans leurs locaux, désertés depuis le développement du télétravail. Les espaces permettant aux salariés de s'isoler s'imposent EstSaint-Denis une passerelle piétonne reliera le Franc Moisin et le Stade de FrancePublié le 6 juil. à 1843Mis à jour le 6 juil. à 1844Financée en grande partie par la Solideo, cette nouvelle passerelle sera construite moyennant 6 millions d'euros environ. Elle remplacera le pont tournant accessible aux voitures, mais régulièrement en Saint-Denis, la ferme de Gally innove pour diminuer sa facture de gazPublié le 6 juil. à 1451Financée à 60 % par des fonds européens, l'installation d'une serre sur le toit de la Ferme Ouverte de Saint-Denis doit permettre de réduire d'au moins 30 % sa consommation de le projet immobilier Port de Noisy », entre deux autoroutes, est annuléPublié le 4 juil. à 1712Le tribunal administratif de Montreuil vient de mettre le holà à ce projet, déjà terni par l'annulation de la construction de son centre nautique l'année dernière. Motif invoqué son exposition aux nuisances et à la pollution, lié à son emplacement entre l'A3 et l' Olivier Klein, expert des quartiers défavorisés, devient ministre du LogementPublié le 4 juil. à 1325Mis à jour le 5 juil. à 1051Venu de la gauche, rallié à Emmanuel Macron, le maire de Clichy-sous-Bois Seine-Saint-Denis et président de l'Agence nationale de la rénovation urbaine Anru a été nommé ce lundi ministre délégué à la Ville et au l'extension des Archives Nationales avancée à 2027Publié le 1 juil. à 1606Initialement prévue pour 2040, l'extension du plus grand bâtiment de stockage d'archives en Europe sera finalement lancée avec 13 ans d'avance. Mais si une réserve foncière avait été prévue à cet effet, cette dernière devait être végétalisée pendant près de 20 ans. Une modification doit être apportée par l'Etat, qui débloquera également un budget pour des plantations d' Villemomble, le conseil municipal tourne à l'oragePublié le 1 juil. à 1428Le climat se tend dans cette ville de Seine-Saint-Denis. Lors du conseil municipal extraordinaire du 23 juin, deux adjoints de la majorité ont annoncé leur démission, ne cinquième départ depuis le début de l'année. Ils accusent la maire de laisser tout pouvoir à la première adjointe et même de Paris Express la pose des premiers rails bas carbone » des lignes 16 et 17 a débutéPublié le 30 juin à 1621Mis à jour le 30 juin à 1622Les rails du premier tronçon de ces deux futures lignes de métro seront composés à 95 % d'acier recyclé et fondu à l'arc électrique plutôt qu'en haut-fourneau, pour améliorer le bilan carbone de ce projet d'envergure la future régie publique de l'eau d'Est Ensemble se précisePublié le 30 juin à 1227L'intercommunalité du sud-est de la Seine-Saint-Denis a choisi de reprendre sa distribution d'eau en régie publique et met en place ses futurs outils de fonctionnement. Elle vient de voter la fusion de sa régie d'assainissement avec sa future régie de optique Aulnay-sous-Bois cadenasse les armoires et hausse le tonPublié le 27 juin à 1705Mis à jour le 29 juin à 1109Les déconnexions de fibre optique sont devenues légion dans la ville. Bien qu'elles appartiennent à l'opérateur, la mairie a choisi de sécuriser elle-même les armoires, demandant aux techniciens de s'enregistrer au commissariat avant chaque intervention. Elle s'apprête également porter une plainte collective par le biais d'une des balades en bateau chaque week-end sur la MarnePublié le 25 juin à 820Les villes de Neuilly-Plaisance, Noisy-le-Grand et Gournay-sur-Marne se sont associées avec l'association Au fil de l'Eau pour proposer des balades en bateau sur la Marne, jusqu'au 25 Paris 2024 la Seine-Saint-Denis perd les épreuves de tir mais récupère la boxe et le cyclismePublié le 24 juin à 1631Après plusieurs mois de tensions autour du terrain des Essences de la Courneuve, qui devait accueillir les épreuves de tir sportif, Paris 2024 et la Seine-Saint-Denis sont parvenus à un accord, qui remet le département au coeur des un tiers lieu de mètres carrés au coeur du futur écoquartierPublié le 24 juin à 1510Le promoteur Altarea, aménageur du futur quartier Issy-Coeur-de-Ville, a choisi le Shack comme gestionnaire du Nida, un tiers-lieu qui mêlera restaurant, salle de spectacle et espaces de séminaires. L'ouverture est prévue en octobre chantier du CDG Express est désormais à mi-parcoursPublié le 24 juin à 1124Mis à jour le 24 juin à 1543Après des ralentissements causés par une bataille judiciaire et la crise sanitaire, le chantier du Charles de Gaulle Express, qui mettra Roissy à 20 minutes de la capitale avance enfin. Alors que les coupures d'exploitation générées par les travaux sur le RER B irritent les usagers, CDG Express fait valoir qu'elles leur profiteront aussi à Seine-Saint-Denis lance une Caravane contre les discriminationsPublié le 24 juin à 1013Première action de l'Observatoire des discriminations, créé en novembre par le Conseil départemental, cette caravane doit aller à la rencontre des populations pour faire de la prévention et orienter les carton rouge » en Seine-Saint-DenisPublié le 20 juin à 1320La coalition des gauches aura réussi son grand chelem dans le département, remportant l'ensemble des 12 circonscriptions dimanche 19 juin, à l'issue du second tour des élections législatives...Si la plupart des sièges semblaient presque gagnés d'avance, plusieurs duels demeuraient 700 salariés de Pernod Ricard retapent une ferme urbaine et pédagogiquePublié le 17 juin à 1619Mis à jour le 17 juin à 1725Dans le cadre de l'évènement RSE annuel du groupe, les collaborateurs du siège de Pernod Ricard ont défriché et aménagé une ferme urbaine associative, qui devrait ouvrir ses portes au public en Lumières Pleyel ne verra finalement pas le jourPublié le 17 juin à 1115Mis à jour le 17 juin à 1136Lors d'un vote à l'unanimité en Conseil de Territoire, Plaine Commune a acté l'annulation de la majeure partie de ce projet immobilier d'ampleur et revu sa copie. Seule sa première phase, comportant la création de 480 logements, est maintenue. Les mètres carrés de bureaux initialement prévus seront remplacés par une programmation touristique et opération de dépollution pour Atland à DrancyPublié le 15 juin à 1410Mis à jour le 15 juin à 1421L'emprise de mètres carrés sur laquelle Atland prévoit de construire 83 logements est contaminée aux solvants et aux métaux. 1 million d'euros, quasi intégralement financés par l'Ademe, sont nécessaires au traitement du seul camping de Seine-Saint-Denis rouvre ses portes et vise les trois étoilesPublié le 14 juin à 1207Le camping de la Haute-Ile à Neuilly-sur-Marne rouvre ses portes sous le nom de camping des Rives de Paris, après plusieurs années à l'abandon. Le maire veut obtenir les trois étoiles pour en faire un moteur d'attractivité, notamment à l'occasion des JO de Paris le camp Macron bousculé par la Nupes en Ile-de-FrancePublié le 13 juin à 1706Mis à jour le 14 juin à 942Comme en 2017, la majorité présidentielle est arrivée largement en tête dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines au premier tour. La gauche rassemblée dans la Nupes peut viser une majorité de sièges à Paris et le grand chelem en Seine-Saint-Denis. La droite a encore perdu du en Seine-Saint-Denis, les espoirs de grand chelem de la NupesPublié le 13 juin à 1310Dans chacune des 12 circonscriptions du département, les candidats investis par la Nupes sont arrivés en tête ce dimanche. Alexis Corbière y est même élu dès le premier Paris Grand Est accélère sur les mobilités durables grâce à l'AdemePublié le 10 juin à 1735Mis à jour le 10 juin à 1844L'intercommunalité de Seine-Saint-Denis est lauréate du dernier appel à manifestation d'intérêt de la Feuille de route pour la qualité de l'air ». Une enveloppe de euros lui a été accordée pour recruter un chargé de mission qui mènera des études sur de futurs plans vélo et plans locaux de les collégiens passent leur brevet contre le sexisme »Publié le 10 juin à 1717Mis à jour le 10 juin à 1718Dans le cadre du programme Jeune contre le sexisme » de l'observatoire départemental des violences envers les femmes, plus de élèves de troisième ont pour la première fois dû répondre à un questionnaire sur le sujet. Au final, 920 ont obtenu leur du Red Star le nouveau propriétaire présente ses engagementsPublié le 10 juin à 1420Mis à jour le 14 juin à 1028Lors d'un conseil municipal extraordinaire, Josh Wanders, président de la holding 777 Partners, a dévoilé son projet pour le club et répondu aux exigences du maire de de 80 projets en lice pour le nouveau budget participatif de MontreuilPublié le 8 juin à 1708Mis à jour le 8 juin à 1713La troisième édition du budget participatif de Montreuil a recueilli 243 propositions de citoyens, dont 83 remplissant les critères d'éligibilité. Elles seront soumises au vote des habitants jusqu'au 27 juin. Trois millions d'euros sont alloués à ce volet de l'action Porte de la Villette nouveau recours d'un collectif d'habitantsPublié le 8 juin à 902Après 8 mois d'installation du camp qui compte jusqu'à 500 toxicomanes, à proximité de la Seine-Saint-Denis, plusieurs centaines de nuisances ont été constatées par le collectif Villette Village. Ce dernier a déposé un recours en annulation pour faire déménager ce campement loin de toute zone d'habitation. Il demande également réparation à la préfecture de police et à la Mairie de Villemomble Seine-Saint-Denis – liste généalogiqueVillemomble Seine-Saint-Denis – liste généalogique Liste de données généalogiques par patronyme Contribuez au relevé généalogique de Noms pour une commune, un régiment, une page de généalogie par patronyme Formulaire à compléter Nouveau Envoyez... Rosny-sous-Bois, liste généalogique Seine-Saint-DenisRosny-sous-Bois, liste généalogique Seine-Saint-Denis Société Quatre ans après les émeutes urbaines de l'automne 2005, le "neuf-trois" connaît une situation inédite, où chômage de masse et insécurité voisinent avec des zones engagées dans la compétition économique mondiale. Quatre ans après la "crise des banlieues", déclenchée par le décès de deux adolescents poursuivis par la police à Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005, la Seine-Saint-Denis connaît toujours une situation exceptionnelle. Malgré la multiplication des annonces ministérielles, le département n'a pas rattrapé son retard en termes d'emploi, d'éducation et de sécurité. La nouveauté, c'est que, à côté des zones extrêmement pauvres, se sont développés des territoires en pleine explosion économique. D'où une question cruciale pour le département et ses 1,5 million d'habitants comment faire coexister des ghettos sociaux et ethniques et des territoires plongés dans la compétition économique mondiale ? Radiographie en six points et sans tabous du département français le plus visité par les ministres de la République. L'immigration, comment faire face ? Bobigny, lundi 19 octobre, 7 heures du matin, - 2 degrés. Comme tous les jours de la semaine, des grappes d'hommes attendent d'être embauchés devant l'entrée de Batkor, un dépôt de bricolage situé sur la nationale 3. Au vu et au su de tous, une trentaine de clandestins proposent leur main-d'oeuvre aux entreprises du bâtiment ou aux particuliers. A partir de 70 ou 80 euros la journée pour un plâtrier, un plombier ou un maçon. Moins cher encore en négociant les tarifs. La plupart attendent des heures sans succès. Trop de concurrence "Il n'y a pas beaucoup de clients mais beaucoup de monde qui veut se faire embaucher", se désole Hassan, Turc d'une quarantaine d'années qui essaie de se réchauffer en attendant un éventuel client. Même si le lieu est connu de la police et des élus depuis des années, les interventions n'y font rien comme l'immigration n'arrête jamais en Seine-Saint-Denis, porte d'entrée sur le territoire français avec l'aéroport de Roissy, de nouveaux candidats se présentent tous les jours, été comme hiver, pour tenter de gagner leur vie. Et les derniers arrivés remplacent ceux qui finissent par trouver des emplois moins exposés. Entre 1999 et 2006, malgré les politiques de restriction affichées par l'Etat, le nombre d'étrangers dans le département a encore progressé de 22,4 % alors que, dans le même temps, le nombre de Français augmentait seulement de 3,7 %. Dans certaines villes, la proportion d'étrangers dépasse désormais les 30 %, soit près de six fois la moyenne nationale, comme à Clichy-sous-Bois 37,2 % ou Aubervilliers 34,6 %. Voilà pour les chiffres officiels. Car les autorités estiment qu'il pourrait y avoir entre 100 000 et 300 000 sans-papiers en Seine-Saint-Denis, la plupart non recensés. Soit l'équivalent de villes comme Saint-Denis et Montreuil qui s'ajoutent à la population officielle. "Le problème n'est pas d'arrêter les flux. C'est totalement illusoire, c'est comme de vouloir arrêter la marée avec ses bras. Le problème, c'est de savoir ce qu'on fait pour ces populations. Or, aujourd'hui, on n'a pas suffisamment de moyens pour assurer leur intégration", relève le maire PS d'Aubervilliers, Jacques Salvator. Conséquence à Aulnay-sous-Bois, Villetaneuse, Clichy, La Courneuve, Stains, Montfermeil, Aubervilliers, notamment, certains quartiers se ghettoïsent et ne comptent quasiment plus de "Blancs". Uniquement des Maghrébins ou des Noirs, parfois des Asiatiques. "La spécialisation du département se renforce. Tant qu'il n'y aura pas de solidarité régionale ou nationale sur l'accueil de l'immigration, je ne vois pas comment on pourra s'en sortir", regrette Bénédicte Madelin, directrice de Profession banlieue, une des figures de la vie associative départementale. Un constat confirmé par l'Insee entre 1999 et 2006, la Seine-Saint-Denis a absorbé autant d'étrangers que tous les autres départements d'Ile-de-France réunis, en dehors de Paris. Les bureaux de cadres blancs, la face cachée du "9-3" La devanture est discrète. Mais l'intérieur est chic et raffiné et on y croise des Japonais et des Américains, venus pour leur business. Comme à Singapour, New York, Pékin ou... Neuilly-sur-Seine, la chaîne de luxe Marriott vient d'ouvrir un de ses hôtels dans un immeuble moderne de 150 chambres à Saint-Denis au coeur du quartier Pleyel, non loin de la future cité du cinéma de Luc Besson. A 159 euros minimum la nuit, la chaîne vise la clientèle des hommes d'affaires qui fréquentent les quartiers autour du Stade de France, un des territoires les plus dynamiques de la région parisienne. Depuis dix ans, le nombre de mètres carrés de bureaux a littéralement explosé dans cette zone grâce aux transferts d'entreprises attirées par le faible coût de l'immobilier et l'importance des réseaux de transport. "On sort de décennies de marasme lié à la désindustrialisation", relève Stéphane Peu, vice-président de la communauté d'agglomération de Plaine-Commune, qui regroupe sept villes autour de Saint-Denis. Des sociétés comme Generali, EDF, la Société générale, La Banque postale, par exemple, ont transféré une partie de leurs services ces dernières années. Soit 27 000 emplois privés de plus en dix ans sur le seul secteur de Saint-Denis. D'autres prévoient d'arriver à plus ou moins long terme, comme Orange 2 000 emplois début 2010 et peut-être la chaîne Radisson pour un immense complexe hôtelier autour d'un nouveau palais des congrès. C'est la face cachée de la Seine-Saint-Denis, en quelque sorte. Mais aussi un nouvel enjeu pour les élus comment faire cohabiter ces territoires en pleine expansion avec les zones défavorisées, parfois situées à quelques centaines de mètres à peine ? Et comment faire bénéficier les habitants du développement de cette "Défense bis" ? "Les entreprises sont venues en Seine-Saint-Denis avec leurs salariés. Aujourd'hui, le challenge c'est qu'elles se tournent vers les viviers locaux de diplômés, notamment nos 65 000 étudiants", souligne Francis Dubrac, président de l'agence de développement du département. Un défi considérable tant ces nouveaux quartiers d'affaires ressemblent aujourd'hui à des enclaves. Le matin, entre 8 et 10 heures, les RER amènent de Paris des wagons entiers de cadres blancs, qui repartent le soir par la même voie ; ils croisent les employés de nettoyage ou de sécurité, souvent noirs ou maghrébins, qui arrivent la nuit et repartent le matin aux aurores quand les bureaux se remplissent. Un indice de la puissance des ségrégations ethnique et sociale. Un signe aussi de l'extraordinaire retard de la Seine-Saint-Denis, département le plus jeune de France, en matière de formation. A peine 10 % de la population de plus de 15 ans dispose d'un diplôme supérieur. Contre 38 % à Paris. "C'est un point sur lequel rien, ou presque, n'a bougé depuis quinze ans", regrette Bénédicte Madelin. La conséquence est logique les entreprises qui voudraient embaucher des diplômés sur place sont parfois contraintes de se tourner vers d'autres départements. Un département sous perfusion publique Un immense chantier. Une nationale déviée, des tours rasées, d'autres reconstruites. Des espaces publics transformés. A Aulnay-sous-Bois, comme dans 21 autres villes de la Seine-Saint-Denis, les grues occupent le ciel et les ouvriers s'affairent dans un ballet de camions. Ça démolit, ça creuse, ça bétonne, ça reconstruit depuis des mois, et encore pour des années. Les énormes chantiers de la rénovation urbaine vont mobiliser un peu plus de 4 milliards d'euros sur le département d'ici à 2012. Si les objectifs sont tenus, près de 10 000 logements doivent être détruits, 12 000 reconstruits, 27 000 réhabilités, 33 000 "résidentialisés", comme si une guerre silencieuse était passée par là. Dans les villes symboles de Clichy-sous-Bois et Montfermeil, où les investissements publics atteignent près de 500 millions d'euros, les transformations positives sont en cours. "Ça dépasse nos espérances. Tout le monde voit que les grues ont envahi les quartiers et peut sentir que c'est en train de bouger", se réjouit le maire PS de Clichy, Claude Dilain. Mais à peine une crise est-elle en voie de résorption qu'une autre risque de surgir les copropriétés dégradées du bas Clichy, qui n'ont bénéficié d'aucune aide publique "C'est là qu'arrivent tous ceux qui n'ont pas droit au logement social. Les plus pauvres, ceux qui sont sans papiers. Ils se retrouvent dans des conditions de vie intolérables et voient, en plus, qu'ailleurs c'est en train de changer." De fait, la rénovation urbaine est loin de tout régler. D'abord parce que plus de 80 % des appartements démolis sont reconstruits sur place, dans les mêmes quartiers, sans que la sociologie de la population évolue. "On repeint les ghettos", selon l'expression de Yazid Sabeg, le commissaire à la diversité. Ensuite, parce que les financements n'étant pas réactualisés, beaucoup de maires doutent de la réalisation effective de tous les travaux programmés. Enfin parce que la rénovation urbaine a aussi contribué à aspirer une bonne part des crédits publics. Les associations, en particulier, continuent de manquer de moyens et doivent se battre, au quotidien, pour décrocher des subventions. Les communes les plus pauvres ne parviennent à boucler leurs budgets qu'en réduisant au maximum leurs dépenses. Le conseil général, lui-même à court de crédits, ne s'en sort plus. La préparation du budget 2010 se révèle kafkaïenne avec les chutes de recettes dues à la crise de l'immobilier et les transferts de charges de l'Etat vers les collectivités, le conseil général estime qu'il lui manque 100 millions d'euros sur un budget de 1,5 milliard. Un laboratoire du futur qui manque de moyens pour le présent Ils sont plus d'une centaine d'enseignants à manifester devant le siège de l'inspection académique de Bobigny, ce jeudi 22 octobre. Des professeurs des écoles qui protestent contre l'insuffisance des moyens dans l'éducation nationale. A commencer par le manque de remplaçants. "Aujourd'hui, il y a beaucoup de classes sans maître parce qu'il n'y a pas assez de remplaçants", insiste François Cochain, secrétaire départemental du SNUipp, principal syndicat du premier degré. Comme beaucoup de fonctionnaires, les enseignants s'alarment du décalage entre la frénésie des "annonces" ministérielles dans le département et les moyens réels des services publics. Depuis 2005, il est vrai, tous les plans communication des ministres passent par le "9-3", département à la mauvaise presse mais photogénique pour les hommes politiques. En 2008, la Seine-Saint-Denis a enregistré 174 déplacements ministériels, soit un tous les deux jours en moyenne. Un rythme invraisemblable qui se maintient en 2009 rien que pour le mois de septembre, la préfecture a comptabilisé 25 visites. Tous les prétextes sont bons la pose de la première pierre des Archives nationales François Fillon, l'inauguration de logements étudiants Valérie Pécresse, la lutte contre les trafics de stupéfiants Brice Hortefeux, le plan jeunes Martin Hirsch, une visite de collège privé Luc Chatel... Présentée comme un "laboratoire" du futur, la Seine-Saint-Denis manque paradoxalement de moyens pour le présent. Année après année, les élus locaux se mobilisent pour s'opposer aux fermetures de classes, obtenir des moyens policiers, dénoncer la faiblesse de la pédopsychiatrie, défendre les postes d'adultes-relais, sauver les crédits des associations... "De tous les côtés, discrètement, presque clandestinement, l'Etat pompe de l'argent. Il y a beaucoup de communication et d'agitation médiatique. Mais, dans la réalité, les moyens sont retirés en permanence", explique le maire PS d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, contraint de se battre lors de chaque rentrée pour tenter d'éviter des suppressions de classes. "On est dans la schizophrénie la plus complète. Les ministres viennent tous pour vanter leurs plans. Mais il n'y a plus de moyens de droit commun, notamment sur l'éducation on avait obtenu 3 000 postes avec le plan d'urgence pour la Seine-Saint-Denis en 1998. Mais, depuis, on les a reperdus", ajoute Claude Bartolone, président PS du conseil général, en donnant l'exemple de la scolarisation des enfants de 2 ans dans les ZEP, qui ne concerne plus que 5 % des élèves contre 22 % en 1999. Sécurité la violence, un combat jamais terminé Dans la nuit tombante, les hommes de la police scientifique fouillent la ruelle et le petit square. On voit leurs lampes qui balaient le sol à la recherche d'indices. Deux jeunes de Saint-Ouen viennent de mourir, ce samedi 26 septembre, tués par balles, probablement à cause d'un trafic de stupéfiants. Le corps d'une des victimes est toujours allongé au sol, entre deux voitures. Un policier relève les plaques d'immatriculation des véhicules situés à proximité. Un habitant l'interpelle "C'est pas trop pénible de ramasser les morts ?" Le policier "Ça s'était calmé. Mais, en ce moment, il y en a un tous les trois jours." Fin du dialogue. L'accumulation de faits divers graves, ces dernières semaines, a relancé les interrogations sur la délinquance en Seine-Saint-Denis. Les élus de droite comme de gauche ont réagi en exigeant des moyens supplémentaires. La préfecture de police a rétorqué que les effectifs n'ont jamais été aussi importants 4 913 fonctionnaires en 2009, contre 4 340 en 2003 et que la mise en place du Grand Paris de la sécurité, depuis septembre, va permettre la reconquête des territoires. De fait, les chiffres ne sont pas bons. Les vols avec violences et les agressions physiques, qui ont le plus gros impact sur les habitants, restent en effet nettement plus élevés que dans le reste de l'Ile-de-France. Deux fois plus fréquents, par exemple que dans les Hauts-de-Seine. "La situation n'est pas satisfaisante. Les habitants souffrent dans certains quartiers de la présence d'individus qui se sont octroyés tous les droits", reconnaît Alain Gardère, directeur de la sécurité de proximité à la préfecture de police. Sur le front des violences urbaines, la tension n'est jamais retombée depuis 2005, pourtant considérée comme une année exceptionnelle. Le nombre de dégradations et de destructions de voitures, notamment par incendie, n'a pas diminué. Idem pour les violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, notamment les policiers 1 472 agressions recensées en 2008 contre 1 137 en 2005. "La situation est maîtrisée mais c'est toujours assez tendu. On sait qu'il faut toujours être vigilant et que ça peut s'envenimer pour trois fois rien", souligne Philippe Prunier, directeur territorial de la sécurité de proximité, en faisant état d'une augmentation significative du nombre de policiers blessés en intervention. La situation est aussi délicate pour la lutte contre la criminalité. Notamment les réseaux de drogue, que l'Etat promet de faire tomber depuis des années, mais qui sont toujours aussi présents. Il suffit d'ouvrir les yeux. A Saint-Ouen, dans les ruelles à proximité de la mairie. A Drancy, dans la cité du Nord, à côté de la gare RER du Bourget. A Sevran, aux Beaudottes, pas très loin du supermarché. A Stains, au Clos-Saint-Lazare. A Saint-Denis, près de la gare RER - mais depuis la visite sur place du ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, fin septembre, les trafics de crack se sont déplacés sur les villes voisines. "On va travailler sur les trafiquants et sur leur patrimoine", prévient Christian Flaesch, directeur de la police judiciaire parisienne, en annonçant la mise en place d'un "plan stups". Une promesse déjà entendue à de nombreuses reprises par les élus locaux "Le problème, c'est que chaque fois que la police fait tomber un réseau, l'appât du gain et la misère sociale sont tels que d'autres prennent immédiatement la place", remarque Claude Bartolone. Dans le "9-3", les combats ne s'arrêtent jamais. La crise, ultime paradoxe Les hypermarchés pour pauvres ne désemplissent pas. A Villemomble, le week-end, devant un des principaux hard-discounters de la Seine-Saint-Denis, les voitures se garent par centaines, sur le parking et dans les rues aux alentours. Dans les allées, c'est une étonnante cohue pour réussir à circuler entre des rayons encombrés. Après des heures de file d'attente, les clients repartent le coffre plein de nourriture à bas coût. Souvent des produits proches de la date de péremption mais à des prix imbattables. La Seine-Saint-Denis reste en effet un département pauvre, très pauvre 50 000 allocataires du RSA, 12 % de la population qui bénéficie de la couverture médicale universelle CMU, un revenu moyen de 18 800 euros par famille. "Les pauvres sont concentrés en Seine-Saint-Denis. Au fond, ça a l'air d'arranger tout le monde - sauf quand ça explose. Mais ceux qui pensent qu'il suffit d'ériger une ligne Maginot entre les villes riches et les villes pauvres se trompent complètement. Comme en 1940 !", prévient Claude Dilain. De façon paradoxale, pourtant, le "9-3" échappe pour l'instant, en partie, à la crise économique actuelle. Le taux de chômage n'a pas explosé depuis le début de l'année 2009. Car la vieille image d'un département industriel est fausse. Il reste certes des bastions ouvriers - comme l'usine PSA à Aulnay-sous-Bois -, mais l'industrie et le bâtiment ne représentent plus que 100 000 emplois contre 500 000 pour les services et le commerce. Le département est désormais tiré par le secteur tertiaire et les PME, y compris dans des filières porteuses comme l'assurance, la santé et l'audiovisuel. Comme un clin d'oeil, BNP Paribas, qui vient d'installer une de ses filiales 3 200 salariés à Pantin, communique désormais à grand renfort de publicités sur le fait d'être le premier employeur privé du département. "Il y a dix ans, je m'engueulais avec les patrons des grands groupes. Aujourd'hui, c'est eux qui viennent nous démarcher ou qui participent aux colloques sur les discriminations", se félicite Claude Bartolone, convaincu que les entreprises ont pris le virage de la diversité et que cela peut aider son département à passer le cap de la crise. Luc Bronner Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

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